Bien que la mesure de champ pour les expériences vibratoires soient assez anciennes, vélocimétrie laser sous ses différentes technologies et plus récemment corrélation d'images, son usage commence seulement à se généraliser.
Jusque là surtout dédiée à l’analyse modale, elle trouve aujourd'hui des applications :
- dans l'interprétation et l'identification de phénomènes plus locaux comme le calcul de champs de déformations,
- pour le dimensionnement en fatigue vibratoire,
- dans l’évaluation des pertes de contact dans les assemblages,
- dans l'interprétation des vibrations non-linéaires en permettant l’accès aux mouvements associés aux harmoniques vibratoires ou aux cycles limites difficilement mesurables autrement,
- dans la mesures et l'interprétation des vibrations de machines tournantes ou de structures ne permettant pas l'usage de capteurs de contact,- dans la mesures des champs de vitesse dans les matériaux architecturés, périodiques ou hiérarchiques,
- la détermination sans contact des propriétés mécaniques anisotropes (rigidités) de pièces à formes complexes.
Les mesures de champs cinématiques de très petites amplitudes sont également un challenge très actuel pour caractériser au mieux les très fortes atténuations rendues possibles par les technologies anti-vibratoires.
Toutefois, ces moyens de mesures sont encore assez peu utilisés par la communauté des dynamiciens et vibroacousticiens.
C'est pourquoi, cette journée est avant tout pensée comme l'opportunité de réaliser un retour d'expériences sur l'usage des mesures de champ en dynamique des structures par les utilisateurs de vibrométrie laser à balayage 2D et 3D et par les utilisateurs de moyens d’imagerie.